Extraits de commentaires sur l'article "Virer un ministre ? C'est simple comme un coup de fil de Bongo" sur Rue 89.com :5
yetiblog.org | 05H16 | 08/09/2009 |
L'effondrement actuel n'est pas seulement économique ou financier. Il est d'abord et surtout MORAL.
Vous me direz, ça ne date pas d'hier. Oui, mais hier, les salauds étaient forts. Aujourd'hui ils sont surtout pitoyables.
De Alexandre Gerbi
Ecrivain | 05H27 | 08/09/2009 |
Quelle admirable leçon de transparence…
M. Bourgi pourra-t-il nous parler aussi « franchement » de la décolonisation franco-africaine, du largage de l'Afrique par la Ve République blanciste, de l'Affaire gabonaise (1958) et de la Loi 60-525, des manigances du général de Gaulle, qui permirent à l'Etat français d'esquiver la « bougnoulisation » et d'organiser le néocolonialisme, pour le plus grand malheur de l'Afrique, de la France, de la République et de la démocratie, et de la fraternité entre les hommes…
Bonne lecture :http://www.rue89.com/2009/09/06/troubles-au-gabon-la-verite-peut-elle-en…
De gill68
videaste | 09H22 | 08/09/2009 | 
Ah mais il y a une autre « tristesse » dans cette affaire : c'est qu'Aphatie n'a toujours pas compris pourquoi Bourgi a accepté de venir dans son studio..
http://www.lepost.fr/article/2009/09/07/1685802_gabon-ce-matin-l-elysee-…
De Waldeck
-« L'épisode de Bockel, que Bourgi rapproche lui-même de l'éviction un quart de siècle plus tôt, de celle de Jean-Pierre Cot qui s'était opposé à ce que des crédits de coopération servent à rénover la décoration intérieure de l'avion présidentiel gabonais, montre à quel point certaines moeeurs restent immuables dans la Françafrique. Jean-Pierre Cot avait été sacrifié par François Mitterrand sur l'autel des bons rapports avec Bongo, comme Jean-Marie Bockel l'a été par Nicolas Sarkozy pour les mêmes raisons. »
Oui Pierre, à la différence que Jean Pierre-Cot, homme de conviction et d'honneur avait démissionné !
…A la différence de J.M. Bockel, transfuge politique à géométrie et conscience variable qui s'est contenté d'aller faire où on lui avait dit de faire…
De jma14
11H22 | 08/09/2009 |
1/ les pots de vin versés aux différents présidents Français ne peuvent pas expliquer à elle seule les raisons de ce type d'ingérance.
2/ Si la « France-Afrique » était une stratégie, elle aurait changé plusieurs fois en 50 ans. Hors ce n'est pas le cas. Cet état de fait est bien plus profond.
La « France-Afrique » ressemble au suspect idéal, mais c'est bien la Vème république et ces dérives qui est à l'origine de tout cela. La « France-Afrique » n'est que la cause.
3/ Les gens qui brandissent le drapeau du servage des états Africains, anciennes colonies, envers les Français, seront servis. Cette idée là est bien trop simpliste. Au vue de cette histoire, les inter relations sont bien plus complexes, qu'on veut nous faire croire.
4/ La vème république n'est plus faite pour mettre en avant des hommes pensants doués de conscience démocratique ou républicaine. Elle a besoin « d'ami de » bien obéissant.
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