24.9.09

des "anomalies" au coeur informatique de Clearstream


Extraits des commentaires sur l'article "Clearstream, trop lourd pour eux" publié sur le blog de Pascale Robert-Diard à propos des explications au tribunal de MM. Florian Bourges et Denis Robert sur des "anomalies" éventuelles dans les transactions financières de Clearstream :

Je crois tout a fait la version du stagiaire Bourges, pour avoir passe un an en tant que stagiaire dans des grands cabinets d audit. Combien de fois m a t on dit “laisse tomber c est rien”, “oublie” pour des ajustement de resultat de plusieurs millions d euros.

Pour le stagiaire idealiste a propos du role des commissaires aux comptes (comme beaucoup le sont, au debut du moins…), ca fait bizarre. On se dit que quelque chose ne tourne pas rond quand ceux charges d emettre des opinions “independantes” (dont la veracite releve quand meme du penal) se mettent des oeilleres pour conserver leur client.

Ainsi, si les commissaires aux comptes ne font pas leur travail (ou sans aller jusque la s arrangent avec leurs clients du moins, ce qui est souvent le cas) et que quelqu un s en apercoit, je pense qu il est normal que la personne cherche a indirectement a executer la tache qui est la sienne (devoiler les problemes comptables et financiers, pour reparer les degats et eviter que cela se reproduise a l avenir), meme s il doit pour cela passer par l exterieur du syteme auditeur/societe audite pour pouvoir etre entendu.



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La corruption est un élément du système marchand (ou capitaliste). L’Hypocrisie est de considérer que les flux financiers qu’elle génère n’existe pas! L’argent circule sans moralité. C’est un fait. Feindre de le découvrir est une stupidité. S’en indigner est compréhensible. Mais qui prendra le risque de mesures radicales pour réformer le système?

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>pami - chacun sait en effet que la corruption a attendu que Marx théorise le capitalisme pour naître. Heureux pays socialistes, heureux temps pré-capitalistes, purs et désintéressés ! que n’avons-nous gardé notre état de bon sauvage !

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A l’issue de mes études, j’aurais pu rentrer dans un cabinet de consultants et d’audit comme Arthur Andersen. Mais je m’y suis refusé tellement l’ambiance me paraissait toxique. Beaucoup de mes camarades ont répondu aux sirènes de ces cabinets: salaires mirobolants, titres ronflants ou pompeux, missions à priori prestigieuses et surtout la constitution d’un carnet d’adresse avec un système de cooptation dérivant vers une consanguinité malsaine (un réseau comme l’inspection des finances). Je n’accable pas Florian Bourges mais en 2000 tout le monde connaissait la vacuité des missions chez Arthur Andersen (et chez les autres « big five »). D’ailleurs le scandale Enron a définitivement tué le cabinet que personne n’a regretté. Quant à Florian Bourges, il n’avait pas à diffuser d’informations (c’est un délit) à un journaliste (ou quiconque) si sa conscience lui inspirait un doute mais à la justice. Et face à ses patrons, il aurait dû mettre fin à son stage. Mais c’était renoncer à se faire embaucher par Andersen.



question du jour : combien d'affaires Clearstream comptez-vous ?

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